Pantomime aérienne. Chant à l’Amour et à l’Imagination.

« Dans un pays gris et triste où les orages grondent parfois, quelques fleurs à couleurs très vives résistent encore, épargnées par on ne sait quelle grâce. »

L’histoire se passe près de l’ancienne gare, celle où ne passent plus que quelques trains aux provenances et aux destinations inconnues, et où quelques promeneurs s’attardent parfois et laissent aller leurs pensées, leurs rêves ou leurs ennuis.

Fando et Lis se rencontrent sur ce terrain de jeu plutôt dangereux.
L’un comme l’autre va réinventer l’espace et jouer la vie à sa manière.
Ils se donneront raison jusqu’au bout de vouloir rester contre vents et marées ce qu’ils sont l’un pour l’autre : deux éternels enfants, qui rêvent l’autre et l’ailleurs idéal.

Entre jeu de séduction et jeu de force, jeu d’équilibre et de souplesse, cette rencontre entre un grand timide et une petite chipie transporte le spectateur dans un univers burlesque, où le plaisir et la joie de vivre restent en dépit de tout, les éléments essentiels de leur principe de vie. »

Spectacle de cirque tout public, Fando comme Lis, est la première création de la compagnie Krilati.

Techniques de cirque : Équilibres, Corde staff, magie, tissu, mât chinois, cercle
Durée : 50 minutes
Jauge : 200 à 800 personnes
Année de création : 2006

Direction artistique :
Chorégraphie & Scénographie : Caroline Siméon & Rocco Le Flem
Création de structure : Rocco Le Flem, Pierre Garabiol, Céline Carraud & David Frier

Distribution :
« Fando » : Rocco Le Flem
« Lis » : Caroline Siméon

Galerie photos

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La presse en parle

Journal du Haut Anjou, 16/07/2013 :

… la Compagnie parisienne Les Krilati est ainsi venue présenter “Fando comme Lis”. Par deux artistes habités : Rocco Le Flem en Fando, Chloé Gardiol en Lis. Tout commence dans une gare déshumanisée. Le train ne s’est pas arrêté, et c’est tant mieux. Quelques 200 personnes – dont de nombreux enfants – ont pu assister à un amour naissant, au son d’une musique de l’Est tantôt rythmée tantôt “pausée”. Une cadence exacte, une belle complicité. Les grands aiment la grâce des deux circassiens dans leurs mouvements. Les petits s’amusent de leurs petites querelles taquines, enfantines, amoureuses. Quand l’une sourit pour avoir le bonbon que l’autre sort de son pantalon miteux, lui le mange. Quand lui veut se faire pardonner, offrant la fleur symbole, elle rigole à le faire tomber. Et s’ensuit un jeu de séduction incessant, un “je t’aime moi non plus” que la musique gainsbourienne aurait pu accompagner. Et des acrobaties, entre trapézisme, équilibrisme et corde non sautée. Un envol en haut de la gare d’une beauté saisissante. Planant, envoûtant. Les paroles n’ont pas de place ici tant le jeu des artistes suffit. Un autre train repasse. Et s’arrête, cette fois-ci. Lis regarde son Fando la quitter, image d’une parenthèse passionnée terminée. Seule, les trains passent. Elle pleure dans son drap blanc par un accordéon lancinant. C’est vraiment leur beauté singulière qui impressionne. Tout concorde. Et tout s’accélère. Car Fando revient, tente de la convaincre de l’aimer pour de bon. Il tombe, se relève. Elle l’évite, mais s’inquiète. Elle ne peut vraiment l’ignorer. L’accordéon s’emballe à nouveau. Ils grimpent à la poutre de la gare d’une aisance et d’une maîtrise qui en feraient oublier l’exercice de force demandé. Le public s’emballe avec eux, soupire quand Fando se laisse tomber et se rattrape au dernier moment. Ils sont beaucoup applaudis, encouragés. Et quand – enfin – ils s’embrassent, cachés, sous le parapluie blanc de la belle femme qui protégeait de l’orage sonore, Les Krilati triomphent. Beau spectacle, beau choix, belles personnes. La Compagnie Les Krilati, si elle symbolise le cirque nouveau, le fait véritablement bien.

Le Télégramme, 07/05/2013

…le clou de l’après-midi, les Krilati. Le voyage artistique pouvait alors débuter avec un duo qui a interprété un ballet aérien, une création de 50 minutes faite d’acrobaties, certes, mais dans un registre d’une tendre poésie. Un public subjugué « Fando comme Lis » est une aventure extraordinaire, un spectacle vivant, une fable muette à la frontière entre le cirque et le théâtre. Un spectacle de toute beauté, offert à un public subjugué par la virtuosité des artistes et dans un lieu qui plus est bien choisi : le jardin de l’ancien presbytère, qui offrait un dénivelé, a en effet permis à tous d’admirer ce spectacle dans des conditions idéales et, de plus, sous un magnifique soleil.

Maintenant, pour Le Festival Les Hivernales (14/02/2010). Article de Marc VERHAVERBEKE :

Ils n’ont de la pièce d’Arrabal que les prénoms. L’histoire de Fando et de Lis, ici est bien différente. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Nous sommes au cirque, dans les disciplines du cirque. Et la méchanceté de Fando pourrait passer pour celle d’un mauvais clown.

Les deux personnages ici se rencontrent au bord d’une voie ferrée. Partir ? Pour où ? D’autant qu’il n’y a pas que des rails, ce qui ressemble à une gare est presque entièrement fait de métal, une construction dans le style de Gustave Eiffel. Alors, la tentation est grande de ne pas s’embarquer horizontalement, mais de prendre la voie verticale.

C’est ce que fait Fando, et tout va s’ensuivre. Lis au trapèze, à la corde, au tissu, Fando à l’équilibre, à la corde, au mât chinois… Ils jouent au sol et dans les airs les sentiments que déclenche une rencontre imprévue, sur le quai d’une gare : séduire, se faire rabrouer, offrir des fleurs, faire l’intéressant, oser des sauts périlleux, se balancer, balancer aussi (c’est-à-dire hésiter), subir et faire face aux intempéries, oser quelques tours de magie et monter au septième ciel…

Et finalement pourquoi partir ? Alors qu’il y a tout près quelqu’un à aimer.

Et à nos yeux de spectateurs, tout départ est un risque, toute chute serait fatale.

C’est parce que tout ce que nous voyons est vrai que les artistes ont choisi une gestuelle de film muet, sans effets spéciaux, sans parole. Et la musique, comme dans ces films, soutient les mouvements des acrobates et les battements des cœurs. Avec Les Krilati, on ne s’émerveille que de l’humain, pas de l’artifice.

Ouest France, 15-16/08/2009 :

Les enfants, hypnotisés par la représentation visuelle, n’ont cessé d’applaudir tout au long du spectacle.

Le journal de Saône et Loire, Festival de Lournand, 25/07/2008 :

« Léger, coquin, frais, gracieux, sans parler des performances physiques ». Les éloges pleuvaient mercredi sori à la sortie du spectacle donné par Caroline Siméon et Rocco Le Flem… Plus d’une heure durant, dans un décor à la Eiffel se découpant sur la campagne, un jeune homme fit sa cour à une charmante jeune fille, petites tresses et court vêtue. Celle ci, évidemment déjà séduite, se fait prier comme il se doit. Et les voilà grimpant sur les hauteurs, se chamaillant et voltigeant dans les airs pour mieux se retrouver, assis tout là-haut, gazouillant sous un parapluie. Bref, un beau spectacle fait d’incroyables prouesses de cirque, par deux êtres aériens et lumineux. Une jolie bulle de poésie, remède idéal face à la morosité ambiante!

La Voix du Nord, 13/05/2008 :

…  Caroline Siméon et Rocco Le Flem ont offert aux nombreux spectateurs un numéro de voltige à couper le souffle. Le duo Krilati marie admirablement les prouesses techniques et physiques au romantisme…   Caroline et Rocco se rencontrent dans une gare désaffectée où est installée une arche métallique. Va naître une histoire d’amour où la séduction passe par des numéros de voltige. Cordes, anneaux, rideaux : les deux acrobates, dans une mise en scène style cinéma muet, ont donné au public quelques sueurs froides en effectuant des figures plus impressionnantes les unes que les autres.

Dernières nouvelles d’Alsace, 07/05/2006 :

L’ensemble tient beaucoup du cinéma muet, les deux comédiens contorsionnistes racontant une histoire qui se lit aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Leur jeu d’équilibre entre prouesses et poésie à fleur de peau. Finalement, leur véritable prouesse est cet émerveillement que suscite leur cinéma. un très beau spectacle.