
Chronique aérienne et acrobatique
L’origine de cette pièce se trouve dans une histoire d’exil.
La séparation, l’éloignement de la terre natale, l’acculturation sont autant de thèmes que l’on retrouve dans ce spectacle cirque-théâtre.
Racines c’est l’histoire de trois hommes et d’une femme réunis près d’un vieil arbre endormi en attente d’un départ vers un possible ailleurs.
C’est un songe, un chant sur l’exil, une allégorie de toute forme de passage.
A la frontière du fantastique et du rêve, Racines est un spectacle tendre et cruel à l’humour présent comme une évidence, une impatience à vivre…
Les rapports hommes-femmes tour à tour violents, méfiants, complices ou amoureux sont le reflet de nos rapports humains au quotidien. Les protagonistes tentent de se connaitre, de partager leurs angoisses et leurs doutes.
Rompus aux techniques circassiennes, Racines allie la poésie d’un récit sans paroles à la performance purement physique.
Direction artistique :
Ecriture : Caroline Siméon
Mise en scène : Les Krilati et Christophe Gauzeran
Scénographie : Rocco Le Flem
Musique originale : Cyriaque Bellot
Conception de la structure : Rocco Le Flem, Pierre Garabiol, Céline Carraud & David Frier
Interprétation :
Caroline Siméon ou Paola Paradiso
Rocco Le Flem
Fred Escurat
Thibault Clerc
Bruce Willis Premier et ses remplaçants
Equipe technique :
Régie Générale et Régie son : Micke Cottin
Régie Lumière : Marc Augustin-Viguier ou Julien Lambotte
Techniques de cirque : Mât chinois, corde, trapèze, main à main, équilibres
Durée : 1h20
Jauge : 800 à 1000 personnes
Année de création : 2010
Soutiens et coproduction :
ADAMI
Atelier 231, Pôle National des Arts de la Rue, Sotteville les Rouen (76)
Académie Fratellini, Saint Denis la Plaine (93)
Cirque Jules Verne, Pôle Régional des Arts du Cirque, Amiens Métropole (80)
Gare à Coulisses, Transe Express, Eurre (26)
La Friche de la belle de Mai, Marseille (13)
Les Noctambules, Arènes de Nanterre (92)
Nil Obstrat, Centre de création artistique et technique, Saint Ouen l’Aumône (95)
Train Théâtre, Valence Agglo Sud Rhône Alpes (26)
Ville de Suresne (92)
Institut Français pour » Le Printemps Français en Ukraine »

Galerie photos
La presse en parle
Le courrier picard, 11 juill. 2013 :
… Cette pièce qui joint cirque et théâtre, est l’illustration d’un songe, une histoire d’exil, de la séparation, de l’éloignement de sa terre natale. Une réunion entre un arbre endormi, trois homme et une femme en attente d’un départ vers un possible ailleurs. A la frontière du fantastique et du rêve, les rapports entre hommes et femmes tour à tour violent, méfiants, complices ou amoureux sont le reflet de nos rapports humains au quotidien. Un partage des angoisses et des doutes, qui allie la poésie d’un récit sans paroles à la performance purement physique. En jouant avec un mât chinois, des barres fixes, des cordes, trapèze, tout en jonglant, escaladant, avec des acrobaties effectuées avec une force et une facilité déconcertante, une qualité de mouvements exceptionnelles alliant la tonicité, la souplesse et la grâce, Les Krilati ont donné des sueurs froides et de chaudes sensations avec un brin d’humour. En virevoltant sur le thème du plaisir et de ses excès, dans une succession de numéros de haut niveau technique, ils ont fait mettre plus de 350 personnes debout avec des applaudissements à n’en pas finir. ..
La Voix du Nord, 12 oct. 2012 :
Un arbre immense trône au centre du théâtre de verdure qu’offre Mosaïc. Quatre artistes, à la fois acrobates, jongleurs, danseurs, comédiens, trapézistes, clowns, nous embarquent dans un monde naviguant entre rêve et cirque. La compagnie Krilati, tête d’affiche de cette fête des Lumières au parc d’Houplin-Ancoisne, a envoûté les spectateurs qui ont bravé la grisaille hier soir. Petit miracle de la nature : alors que la pluie menaçait de faire annuler Racines, spectacle acrobatique en plein air joué sans filet, elle s’est stoppé juste le temps d’une parenthèse poétique de prouesses aériennes. Magique, féérique, tout simplement Fantastic…
Télérama Sortir, 12 sept. 2012 :
Autour d’un immense arbre au tronc noueux, à la fois ancrage et témoin de leur aventure, les quatre acrobates et comédiens – trois hommes et une femme – de la compagnie Krilati (« ailé » en russe) – attendent l’insaisissable : un ailleurs, un aller simple, un voyage intérieur… Puisant dans les oeuvres de Nietzsche, Rilke et Sartre (ce qui n’est pas spécialement évident!) les notions d’exil, de fuite, de passage et de solitude, le spectacle se déroule dans une ambiance souvent intéressante, poétique et parfois captivante.
Stéphanie Albane, Journal de Chalon dans la Rue, 2 juill. 2012 :
Les Krilati présentent Racines. Autour d’un vieil arbre, le public assiste à une chronique sur le thème du passage, une sorte d’appel à l’exil. A travers les techniques du cirque, les quatre personnages distillent une poésie touchante, emprunte d’une grande sensualité. Lancer de massues, trapèze, mât chinois, main à main, jeux de corde et équilibre en tout genre sont à la fois parfaitement maîtrisés et chargés d’une profonde émotion. Le public retient son souffle. Il est à la fois surpris et séduit! 1h30 d’acrobaties tout en finesse. La beauté à l’état pur, livrée dans un écrin poétique. Une pépite à ne pas laisser passer.
Blog de Julie Chapot, suite au Festival d’Aurillac, 25 août 2011 :
J’aurais pu continuer sur la lancée des festivals et vous parler de celui d’Aurillac par ex – où nous avons vu cet été d’excellents spectacles dont le favori de ma courte (enfin plus tant que cela!) vie…Racines de la Cie LES KRILATI .
D’ailleurs parlons-en!! Car voilà un spectacle qui mérite ovation !
Alors que le théâtre Marigny fera probablement salle comble pour son spectacle “l’Ouest solitaire” (de Martin McDonagh mis en scène par Bernard Bloch) grâce à ses 2 têtes d’affiches (plutôt bon comédiens…finalement) dont le texte “irish”, cru et vulgaire à souhait n’aura pas vraiment sû me convaincre, LES KRILATI n’auront même pas fait partie du IN du festival!! Je peux pourtant vous assurer qu’ils ont été bien plus à la hauteur que certains des spectacles “officiels”!
Racines ? C’est l’histoire de 4 personnages, en perte de repère et en quête…d’eux même, du sens de la (leur ) vie, d’un rien qui changerait tout ? C’est une attente qu’ils partagent.
Ils se rencontrent, tentent de s’amadouer, de s’aimer. Ils s’amusent d’un rien, font la fête, se font parfois peur puis partagent ce qu’ils ont, leurs doutes, leurs peurs. Ils s’aident, se soutiennent et trouvent, peut être, pas tous, un peu de ce qu’ils cherchaient.
Ils évoluent et jouent autour d’une structure en forme de racine qui se mue tout à tour en chemin, cocon ou bateau, à laquelle s’attachent au grès de l’histoire une corde, un mât chinois, un trapèze, accessoires élémentaires des artistes de cirque et échappatoires de nos protagonistes.
Acrobates et artistes soignés, précis et impressionnants (oui oui, même après les avoir vu 4 fois, je ne peux m’empêcher de retenir ma respiration espérant ainsi de façon illusoire leur éviter une chute!), tout dans leur gestuelle, leurs regards et mimiques si expressives font d’eux des comédiens vrais et ancrés dans leur rôle! Pas besoin de parler pour transmettre des émotions. Et le plus impressionnant! Cette façon qu’ils ont de transformer en un instant un début de sanglot (voir des larmes de crocos pour certain) en un éclat de rire
! La musique aide sûrement ainsi que les lumières pleines de douceurs et d’ombres…
Finalement, en me relisant, j’ai l’impression d’avoir échoué et de n’avoir pu vous transmettre toute l’émotion qui envahit le public quand on les voit.
Le moyen de vous en convaincre est probablement d’aller les voir 🙂 !
La Terrasse, 27 mai 2011 :
Caroline Siméon et Rocco Le Flem de la compagnie Krilati créent Racines, un troisième spectacle à l’Académie Fratellini. Une façon de raconter comment quatre personnages se rencontrent et se croisent autour d’un arbre de plus de 6 mètres, repère naturel hautement symbolique, lieu de passage et lieu d’exil. Quand on est artiste de cirque itinérant, il fait bon se poser à l’ombre d’un chêne ou autre feuillu, histoire de faire taire un peu le mouvement. On peut aussi faire le silence dans sa tête, et le rêve s’installe à travers la forme du cirque, du théâtre et de la danse. Deux partenaires, Fred Escurat et Valentin Bellot s’ajoutent à l’équipe pour tourner autour de l’arbre ancestral et enraciné, malmené par le temps et par la nature, ses vents et se bourrasques. Nous ne voyons pas les racines de l’arbre, à la manière invisible et présente de notre propre inconscient. L’humour donne à volonté sa note d’espoir à cette envie de tracer son chemin dans le ciel. Une belle rage de vivre.
Blog de Lorraine Burger suite à 2r2C, 20 nov. 2010 :
J’ai alors découvert une compagnie qui m’était inconnue : Les Krilati.
Leur spectacle Racines est très intéressant d’un point de vue technique certes mais aussi et surtout du point de vue de la réflexion qu’il apporte derrière.
L’histoire commence comme ça : quatre personnages se rencontrent un peu par hasard autour d’un vieil arbre. Et le spectacle raconte leur évolution autour de cet arbre, les changements de comportements, les modifications de l’espace… En fait il pose cette question : comment ça se passe quand quatre être complètement différents se retrouvent dans un espace commun et se retrouvent contraints à vivre ensemble ? C’est un sujet très intéressant qui peut d’ailleurs rejoindre de nombreuses situations réelles. Et Les Krilati ont très bien su mettre en scène cette problématique. On sent, au début, la personnalité de chacun, et on se dit, tiens, lui, il va écraser les autres, c’est sûr. Puis ça change, parce qu’il y a quelque chose qui a été modifié à travers l’évolution de la rencontre. Certaines scènes sont tendues, parce que les personnages ne se connaissent pas bien, ils ne se font pas confiance, et ils le montrent dans leurs mouvements. D’autres scènes montrent la simplicité qu’il peut y avoir entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. C’est un mélange de rires et de tendresse, de peur et de violence parfois, comme pour nous montrer que vivre avec les autres, ce n’est pas toujours facile mais que c’est possible même si chacun est différent et chacun apporte son grain de sel.
A voir s’ils repassent par là !
Les Trois Coups.com, suite au Festival Parade(s) à Nanterre, 07 juin 2010 :
Vendredi soir, dans le parc des Anciennes-Mairies, les Krilati ont présenté leur nouvelle création, Racines, « une chronique aérienne et acrobatique » sur l’exil, la solitude, l’errance, qui marie l’expression corporelle à une dimension dramaturgique étudiée. Dans une belle scénographie parfaitement inscrite dans le parc, quatre personnages en quête d’eux-mêmes circulent autour d’un arbre singulier. À mi-chemin entre Beckett et Arrabal, cet univers poétique surprend par la violence et la force des images créées. Sans avoir recours aux mots, ces quatre artistes transmettent les émotions les plus humaines de façon stupéfiante, par le biais de virtuosités acrobatiques. Leurs corps, habités par la solitude et la douleur, traduisent tour à tour désespoir et joie de vivre.
Télérama, 27 mai 2010 :
A la fois poétique et cruel, drôle et fantastique.
Bougez, 12 mai 2010 :
Tout l’humour et la poésie d’un récit sans paroles, et toute l’adresse des artistes de cirque fusionnent dans Racines.
Théâtre Gérard Philippe, Académie Fratellini du 8 au 12 mai 2010 :
L’arbre est immense. On devine que ses racines s’enfoncent profondément dans le sol. A sa base, un homme a installé son campement. (…). Un couple, puis un autre homme arrivent et leur existence ne sera plus jamais comme avant. (…)
Chacun va être confronté à cette existence sans autre protection que soi-même et sa capacité à vivre avec d’autres, (…). Ce sera moins facile que de réaliser des équilibres sur des bases impossibles, de réussir des portés au sol ou à plusieurs mètres du sol, de monter ou/et descendre à la corde lisse, au mât chinois, de se balancer au trapèze… Les passions vont parfois prendre le dessus, la violence s’en mêler, et le jeu dégénérer en souffrance. Les trucs de la magie ne servent plus à rien, alors.
Pourtant, l’humanité de ces personnages qui ne parlent qu’avec leur corps, ce sera de poursuivre, de vivre encore, plus loin, s’il le faut, de mettre les voiles, peut-être pas ensemble, mais sans rancune, après avoir traversé les épreuves des quatre éléments : la terre où chaque pas prend appui, l’air où une pulsion irrésistible fait monter les quatre personnages, le feu autour duquel ils se réunissent quand le froid les saisit, l’eau qui les surprend et dont ils s’amusent.
Parce qu’on rit devant ces performances, on rit et on tremble d’être un peu cette femme et ces hommes, non dans leurs capacités à réaliser des mouvements dont je suis, pour ma part, bien incapable, mais parce que leur histoire pourrait être la nôtre. Parce que cette histoire est une histoire humaine, faite de rencontres, de difficultés, de désir, de chagrin, de confiance, de mise à nu, d’espoir, et de départs, de DEPART.
Article de Marc VERHAVERBEKE, suite au Festival »ET MOI, ALORS ? ».
Les Trois Coups, 12 mai 2010 :
A mi chemin entre Beckett et Arrabal (…). Sans avoir recour aux mots, ces quatre artistes transmettent les émotions les plus humaines de façon stupéfiante, par le biais de virtuosités acrobatiques.